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  • Photo du rédacteurMarianne SANNA

La Naturopathie et le COVID 19

Dernière mise à jour : 29 avr. 2020

Et si nous prenions le temps de la respiration pendant le confinement ?

Fleurs Mexico - Marianne Sanna - Toulouse


Le lien primordial qui nous unit à la nature a été gommé par nos vies trépidantes. La pandémie du Covid-19 nous rappelle cruellement cette connexion incontournable.

Les aliments que nous mangeons proviennent de la terre, les graines ont été semées et cultivées quelque part dans le monde, puis ces plantes ont grandi, un-e agriculteur-trice les ont arrosées, protégées et ramassées avant qu'elles ne soient transformées en produits que nous trouvons dans nos supermarchés.

Le virus, bénin sur les porteurs sains, aggrave les symptômes des personnes en insuffisance respiratoire, en déficience immunitaire ou porteurs d'autres pathologies chroniques. Les personnes âgées en sont donc les principales victimes en Europe. Pourquoi la pandémie décime-t-elle en priorité les populations pauvres, la population noire aux Etats-Unis ? Parce que celle-ci est majoritairement obèse à cause d'une nourriture exclusivement transformée, saturée de gras, de sel et de sucre. Or l'obésité est la cause du diabète, et de diverses maladies chroniques. Il faut se souvenir que la mauvaise alimentation est la première cause de décès aux USA. Selon les dernières estimations de l’OMS, les régimes alimentaires déséquilibrés seraient à l’origine d’une mort adulte sur cinq.

D'après les dernières études, l'autre cause de mortalité aggravée par le coronavirus, serait la mauvaise qualité de l'air. La Lombardie et toute la plaine du Pô, comme la province chinoise où se situe Wou Han ont un point en commun : le taux très élevé de pollution atmosphérique dues aux énergies fossiles et aux polluants. Ces deux régions hébergent de nombreuses industries qui rejettent leurs particules fines dans l'atmosphère. S'ensuit une forte fragilité pulmonaire pour les habitants.

Depuis que la moitié de la planète est confinée, on constate que la pollution de l'air a diminué de 30% (calculs établis par AirParif de mars 2020) en région Parisienne. En Inde, dans l’État du Penjab, la baisse de la pollution liée au confinement a permis aux habitants de revoir les cimes de l'Himalaya masquées par le brouillard de pollution depuis 30 ans.

Ces données font réfléchir, que ferons-nous une fois "déconfinés"? Reprendrons-nous nos vies comme si rien ne s'était passé? Saisirons-nous cette opportunité pour modifier nos modes de vie? Si nous utilisions moins nos voitures, pour éviter que les pics de pollution de l'air ne remontent? Si nous achetions nos aliments à des producteurs locaux au lieu de produits venant de l'autre bout du monde ? Si nous prenions le temps de respirer, de marcher, du temps avec nos proches et nos amis plutôt que de repartir dans la course, tête baissée?

Si nous commencions dés aujourd'hui, dans nos appartements et nos maisons, à respirer pour préparer ce retour à la vie sociale, pour nous harmoniser avec ce qui nous fonde? Car respirer est bien la première fonction de tout être vivant. Respirer tous les jours, en conscience permet d'éviter les maladies et de renforcer les défenses immunitaires. A chaque mouvement respiratoire, l'air qui entre dans nos poumons parcourt l'organisme et masse les organes.

La respiration en conscience - inspirer par le nez - retenir son souffle, le temps de compter jusqu'à 10 - expirer doucement en vidant bien ses poumons, est un exercice que nous pouvons faire dés le réveil, plusieurs fois par jour. Les mauvais rêves de la nuit s'enfuient, le corps se réoxygéne. La journée démarre l'esprit calme, la tête plus claire. Le Covid 19 s'attaque particulièrement aux poumons, alors faisons travailler nos poumons ! C'est la clé d'une bonne remise en forme.


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